J'ai découvert la plume de Clarisse Sabard à travers son premier - et excellent - roman « Les lettres de Rose ». Il me tardait donc de lire son dernier ouvrage « La Plage de la mariée ». Retour sur cette belle lecture...
| R É S U M É |
2015, Nice.
Zoé, 30 ans, est en pleine dispute avec sa conseillère Pôle Emploi lorsque sa vie bascule. Ses parents viennent d'avoir un grave accident de moto. Son père est décédé sur le coup, sa mère trop grièvement blessée pour espérer survivre, mais encore assez lucide pour parler.
Elle va révéler à Zoé qu'elle lui a menti depuis toujours : l'homme qui l'a élevée n'est pas son véritable père. Elle donne un seul indice à sa fille pour retrouver son père biologique : « La Plage de la mariée ».
Après quatre mois de déni, Zoé finit par craquer et part à la recherche de la vérité. Elle atterrit en Bretagne et se fait embaucher dans une « cupcakerie » tenue par une ancienne psychologue franco-américaine, Alice. Dans ce salon de thé, plusieurs personnages se croisent et voient leurs destins se mêler, tandis que Zoé part à la recherche de son père et tente de comprendre pourquoi sa mère lui a menti durant toutes ces années.
| C E Q U E J ' E N A I P E N S É |
La couverture est magnifique. J'ai d'ailleurs remarqué que l'image choisie fait partie de la même série utilisée pour la couverture de « Les orages de l'été » de Tamara McKinley. Comme pour son premier roman, Clarisse Sabard place « La Plage de la mariée » au cœur de la thématique de la quête identitaire. Juste avant de mourir, la mère de Zoé lui révèle que Zoran n'est pas son père biologique. Pour retrouver ce dernier, elle ne lui laisse qu'un vague indice : la Plage de la mariée. Si cette révélation chamboule la jeune femme, elle prend son courage à deux mains et décide de partir à la conquête de ses origines en Bretagne. Elle veut absolument trouver les réponses à ses questions et résoudre ce mystère qui la hante tant. Déterminée, elle prend donc la route de Saoz. Là-bas, elle ne connait personne et pourtant elle va y percer un grand secret...
Les jours passent et Zoé se sent comme chez elle, à Saoz. Clarisse Sabard a le don de décrire à la perfection les paysages bretons, ses légendes et ses traditions, si bien que l'on s'y croirait ! Zoé va très rapidement trouver un travail dans une charmante « cupcakerie » tenue par une chaleureuse cinquantenaire, Alice. Gérard, Gaël, Capucine, Nicolas... Ces clients fidèles se transforment en véritables amis et poussent la jeune femme à poursuivre sa quête sereinement. Chaque personnage est différent mais tellement attachant !
« La Plage de la mariée » est un roman à double facette. D'un côté, le combat que mène Zoé pour retrouver son père biologique est si difficile. Son histoire est douloureuse et elle reste très courageuse face aux nouvelles qu'elle apprend au fil de son séjour. D'un autre côté, la chaleur des personnages, les péripéties des uns et des autres font de ce roman un excellent feel good book. La gaieté et la bonne humeur sont au rendez-vous pour notre plus grand plaisir.
Une fois de plus, j'ai beaucoup aimé l'écriture de Clarisse Sabard. On cerne parfaitement le personnage de Zoé grâce à ses pensées inscrites en italique. Des références actuelles m'ont fait sourire : Raymond et Huguette de la série Scènes de Ménage (p.171), Ryan Gosling et Eva Mendes (p.152), Hysteria de Muse... Nous vivons l'histoire en même temps que Zoé et nous en venons même à nous reconnaître lors de certains passages. J'ai apprécié le joli clin d'œil de l'auteure à son précédent roman avec la brève apparition de Lola et Jim au début de l'épilogue (p.430).
Ce livre nous fait réaliser à quel point il est bon de profiter de la vie, des gens qu'on aime. En partant à la recherche de ses origines, Zoé a surement fait l'un des meilleurs choix de sa vie. Sa quête riche en rebondissements l'a totalement reconstruite et sonne le début de sa vie. La sienne, rien qu'à elle, sur des airs du sublime « Hotel California ».
2015, Nice.
Zoé, 30 ans, est en pleine dispute avec sa conseillère Pôle Emploi lorsque sa vie bascule. Ses parents viennent d'avoir un grave accident de moto. Son père est décédé sur le coup, sa mère trop grièvement blessée pour espérer survivre, mais encore assez lucide pour parler.
Elle va révéler à Zoé qu'elle lui a menti depuis toujours : l'homme qui l'a élevée n'est pas son véritable père. Elle donne un seul indice à sa fille pour retrouver son père biologique : « La Plage de la mariée ».
Après quatre mois de déni, Zoé finit par craquer et part à la recherche de la vérité. Elle atterrit en Bretagne et se fait embaucher dans une « cupcakerie » tenue par une ancienne psychologue franco-américaine, Alice. Dans ce salon de thé, plusieurs personnages se croisent et voient leurs destins se mêler, tandis que Zoé part à la recherche de son père et tente de comprendre pourquoi sa mère lui a menti durant toutes ces années.
| C E Q U E J ' E N A I P E N S É |
La couverture est magnifique. J'ai d'ailleurs remarqué que l'image choisie fait partie de la même série utilisée pour la couverture de « Les orages de l'été » de Tamara McKinley. Comme pour son premier roman, Clarisse Sabard place « La Plage de la mariée » au cœur de la thématique de la quête identitaire. Juste avant de mourir, la mère de Zoé lui révèle que Zoran n'est pas son père biologique. Pour retrouver ce dernier, elle ne lui laisse qu'un vague indice : la Plage de la mariée. Si cette révélation chamboule la jeune femme, elle prend son courage à deux mains et décide de partir à la conquête de ses origines en Bretagne. Elle veut absolument trouver les réponses à ses questions et résoudre ce mystère qui la hante tant. Déterminée, elle prend donc la route de Saoz. Là-bas, elle ne connait personne et pourtant elle va y percer un grand secret...
Les jours passent et Zoé se sent comme chez elle, à Saoz. Clarisse Sabard a le don de décrire à la perfection les paysages bretons, ses légendes et ses traditions, si bien que l'on s'y croirait ! Zoé va très rapidement trouver un travail dans une charmante « cupcakerie » tenue par une chaleureuse cinquantenaire, Alice. Gérard, Gaël, Capucine, Nicolas... Ces clients fidèles se transforment en véritables amis et poussent la jeune femme à poursuivre sa quête sereinement. Chaque personnage est différent mais tellement attachant !
« La Plage de la mariée » est un roman à double facette. D'un côté, le combat que mène Zoé pour retrouver son père biologique est si difficile. Son histoire est douloureuse et elle reste très courageuse face aux nouvelles qu'elle apprend au fil de son séjour. D'un autre côté, la chaleur des personnages, les péripéties des uns et des autres font de ce roman un excellent feel good book. La gaieté et la bonne humeur sont au rendez-vous pour notre plus grand plaisir.
Une fois de plus, j'ai beaucoup aimé l'écriture de Clarisse Sabard. On cerne parfaitement le personnage de Zoé grâce à ses pensées inscrites en italique. Des références actuelles m'ont fait sourire : Raymond et Huguette de la série Scènes de Ménage (p.171), Ryan Gosling et Eva Mendes (p.152), Hysteria de Muse... Nous vivons l'histoire en même temps que Zoé et nous en venons même à nous reconnaître lors de certains passages. J'ai apprécié le joli clin d'œil de l'auteure à son précédent roman avec la brève apparition de Lola et Jim au début de l'épilogue (p.430).
Ce livre nous fait réaliser à quel point il est bon de profiter de la vie, des gens qu'on aime. En partant à la recherche de ses origines, Zoé a surement fait l'un des meilleurs choix de sa vie. Sa quête riche en rebondissements l'a totalement reconstruite et sonne le début de sa vie. La sienne, rien qu'à elle, sur des airs du sublime « Hotel California ».
« Parfois, c'est comme ça. Le destin met sur votre chemin des gens qui vous inspirent, vous donnent des conseils sages et pourtant universels. Ça fait mal et ça libère à la fois. Ça donne envie d'avancer, de se surpasser, pour pouvoir revenir plus tard et dire : Tu avais raison. Ça donne envie de vérifier l'effet que ça fait, d'avoir le cœur léger. » (page 156)
Et vous, qu'avez-vous pensé de « La Plage de la mariée » ?
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