J'ai eu la chance de découvrir la plume de Sébastien Fritsch avec le merveilleux « Albédo ». Je réitère l'expérience avec ce service presse gracieusement envoyé par l'auteur que je remercie. « Se retenir aux brindilles » est disponible aux éditions Fin Mars Début Avril. Sans plus tarder, voici mon avis sur cette magnifique lecture...
| R É S U M É |
Inséparables, Ariane, Tristan et Matthias ont passé leur enfance à jouer avec leurs peurs. Au milieu des étangs de la Dombes ou dans les pièces vides d'un château oublié, ils cherchaient l'émotion, l'interdit, le danger.
Trente ans plus tard, les frayeurs d'Ariane n'ont plus cette saveur plaisante de l'imaginaire : c'est un homme bien réel - un homme qu'elle a aimé - qu'elle fuit maintenant.
Car si les enfants font de la peur un jeu, les adultes, eux, savent en faire une arme.
| C E Q U E J ' E N A I P E N S É |
Je tiens tout d'abord à souligner que « Se retenir aux brindilles » est une sacrée claque. C'est un véritable roman de vie où la peur est merveilleusement bien décrite. Ariane, la narratrice, prend la fuite avec ses deux enfants et quitte Lille pour regagner Lyon, son fief natal. Elle fuit car elle a peur. Mais peur de quoi ? Peur de qui ? Simplement de son violent de mari, celui qu'elle a tant aimé durant plusieurs années. Celui qui lui a offert deux magnifiques enfants.
Au début du roman, on remarque qu'Ariane est une femme désespérée, à bout, lassée par les tumultes du quotidien. Les seules personnes qui la retiennent encore en vie sont ses chers et tendres enfants, Enzo et Abi. J'ai beaucoup apprécié la narration à la première personne du singulier. Le « je » est puissant puisqu'on vit avec Ariane, on ressent absolument toutes ses émotions, ses peurs et ses angoisses. Celles-ci sont bel et bien au rendez-vous tout au long de cette magnifique lecture.
La plume fluide de Sébastien Fritsch, l'auteur, est très agréable. La narratrice jongle parfaitement bien entre le passé et le présent. Ariane a tendance à se rattacher aux souvenirs de son enfance et adolescence. Elle s'y raccroche comme s'ils étaient sa roue de secours, sa dernière issue. Mais, ce n'est pas si simple que cela. Chaque protagoniste de son passé la ramène au présent. Un présent douloureux qu'elle subit.
« Une histoire d'amour, changée en histoire de haine et de violence aussi facilement que l'on retourne une carte à jour. Mais ce n'est pas un jeu. » - page 305
Au début du roman, on remarque qu'Ariane est une femme désespérée, à bout, lassée par les tumultes du quotidien. Les seules personnes qui la retiennent encore en vie sont ses chers et tendres enfants, Enzo et Abi. J'ai beaucoup apprécié la narration à la première personne du singulier. Le « je » est puissant puisqu'on vit avec Ariane, on ressent absolument toutes ses émotions, ses peurs et ses angoisses. Celles-ci sont bel et bien au rendez-vous tout au long de cette magnifique lecture.
La plume fluide de Sébastien Fritsch, l'auteur, est très agréable. La narratrice jongle parfaitement bien entre le passé et le présent. Ariane a tendance à se rattacher aux souvenirs de son enfance et adolescence. Elle s'y raccroche comme s'ils étaient sa roue de secours, sa dernière issue. Mais, ce n'est pas si simple que cela. Chaque protagoniste de son passé la ramène au présent. Un présent douloureux qu'elle subit.
Les bribes du passé d'Ariane dépeignent sa personnalité et son cadre de vie lorsqu'elle était enfant. On comprend ses ressentis et ses craintes qui l'animent encore. Son enfant aîné, Enzo, est lui aussi rongé par la peur. Ce parallèle est frappant puisqu'Ariane était plutôt une enfant qui prenait des risques, malgré ses angoisses.
Ce roman met en lumière le destin d'une femme. Un destin animé de peurs et ponctué de courage. La nostalgie et l'espoir sont bel et bien au rendez-vous à la fin de cet ouvrage. Merci encore à Sébastien Fritsch pour cette fabuleuse lecture. Je vous recommande chaleureusement « Se retenir aux brindilles » tant il est fort et puissant.
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