J'ai eu l'immense plaisir de découvrir en avant-première les épreuves non corrigées du premier roman de Marion McGuinness, « Égarer la tristesse ». Je suis heureuse de vous présenter l'un de mes coups de cœur 2019 ! Merci à l'auteure et aux éditions Eyrolles pour l'envoi de cet ouvrage.
◊ RÉSUMÉ ◊
Après la mort prématurée de son mari, Élise, 31 ans, se sent seule et inutile malgré la présence de son tout jeune enfant. Sa vieille voisine Manou lui confie les clefs de sa maison de vacances au bord de l'océan Atlantique et lui intime l'ordre de dissiper sa tristesse. La rencontre de nouvelles personnes l'aide dans son deuil et apporte de la légèreté dans son existence.
◊ CE QUE J'EN AI PENSÉ ◊
Dès les premières pages, nous faisons la connaissance d'Élise, une jeune maman de 31 ans ayant vécu un drame qui a bouleversé sa vie. Alors enceinte depuis six lunes, un appel provenant de l'hôpital Sainte-Claire lui annonce la tragique nouvelle. Son époux tant aimé, Arthur, a eu un terrible accident de la route dans lequel il a perdu la vie.
Depuis ce coup de téléphone, Élise décide que, désormais, « elle survivrait pour son fils, mais ne vivrait plus pour elle » (page 16). Elle s'isole dans son appartement, ne veut voir personne : le moindre contact avec autrui l'insupporte. Elle subit sa vie et lutte jour après jour contre ce manque qui la ronge. Heureusement, Manou, sa vieille voisine du dessus, la réconforte malgré elle. Élise lui rend visite trois fois par semaine avec son bébé le temps d'une pause gourmande composée de thé et de succulents chocolats. Manou est veuve également et attend patiemment de retrouver son Serge adoré…
Les deux protagonistes vont tisser un lien tout particulier qui va nous émouvoir au fil des chapitres. Un troisième personnage va faire son apparition. Il s'agit de Clément, un jeune homme qu'Élise rencontrera dans l'ascenseur de son immeuble. Mais pourquoi rend-il si souvent visite à Manou ?
Pour tenter de réparer les plaies encore ouvertes d'Élise, la vieille dame la pousse à partir dans sa maison de vacances de Pornic. Après moult hésitations, elle accepte enfin et espère pouvoir s'y changer les idées - sans grande conviction toutefois. L'auteure décrit avec précision l'univers si dépaysant de la côte Atlantique. En tant que lecteur, nous nous imaginons parfaitement à la place d'Élise, au Sel. Cette maison familiale va réserver bien des surprises à notre personnage principal…
Dans « Égarer la tristesse », Marion McGuinness évoque le deuil, l'amour, la reconstruction et les relations familiales avec justesse et habileté. J'ai été pleinement conquise par sa plume fluide et délicate, qui m'a emportée de la première jusqu'à la toute dernière page. Ce superbe roman m'a fait passer par toutes les émotions tant il est fort, sincère et puissant.
Une fois de plus, je tiens à remercier chaleureusement Marion pour sa confiance ainsi que les éditions Eyrolles pour cette collaboration.
« Les derniers mots de cette inconnue s'étaient dilués dans l'air irrespirable de l'appartement. Élise était devenue douleur. » - page 11
Les deux protagonistes vont tisser un lien tout particulier qui va nous émouvoir au fil des chapitres. Un troisième personnage va faire son apparition. Il s'agit de Clément, un jeune homme qu'Élise rencontrera dans l'ascenseur de son immeuble. Mais pourquoi rend-il si souvent visite à Manou ?
« Et si pour cela, elle devait se délocaliser dans un autre département, une autre région ou même une autre vie - elle le ferait ! Elle partirait. » - page 63
Pour tenter de réparer les plaies encore ouvertes d'Élise, la vieille dame la pousse à partir dans sa maison de vacances de Pornic. Après moult hésitations, elle accepte enfin et espère pouvoir s'y changer les idées - sans grande conviction toutefois. L'auteure décrit avec précision l'univers si dépaysant de la côte Atlantique. En tant que lecteur, nous nous imaginons parfaitement à la place d'Élise, au Sel. Cette maison familiale va réserver bien des surprises à notre personnage principal…
« De loin, la mer n'était pas seulement bleue, comme on le racontait dans les imagiers pour enfants. Rien n'était aussi simple. Autour des rochers dressés, l'eau semblait brune, mais là où on pouvait encore apercevoir la couleur du sable, elle se parait d'une profonde transparence. Et partout ces infinis bleu turquoise, du plus clair au plus foncé, jaillissant du contraste des vagues sous le soleil. Chaque jour, tout était pareil, et tout était différent. » - pages 122 et 123
Dans « Égarer la tristesse », Marion McGuinness évoque le deuil, l'amour, la reconstruction et les relations familiales avec justesse et habileté. J'ai été pleinement conquise par sa plume fluide et délicate, qui m'a emportée de la première jusqu'à la toute dernière page. Ce superbe roman m'a fait passer par toutes les émotions tant il est fort, sincère et puissant.
« Dans l'obscurité croissante, ils espérèrent que leurs secrets seraient plus légers et s'envoleraient plus facilement. Ils reprendraient bien assez vite leur poids habituel à la lumière du jour suivant, et peut-être seraient-ils trop lourds à porter. » - pages 201 et 202
Une fois de plus, je tiens à remercier chaleureusement Marion pour sa confiance ainsi que les éditions Eyrolles pour cette collaboration.
◊ OÙ ACHETER CE ROMAN ? ◊
« Égarer la tristesse » de Marion McGuinness sera disponible dans toutes les bonnes librairies dès le 6 juin 2019 et également en ligne sur Amazon et Fnac.com !
Commentaires
Enregistrer un commentaire