[PARTENARIAT] L'année dernière, j'ai adoré la plume légère et pleine d'émotion de Julien Sandrel, avec « La chambre des Merveilles ». Cette chronique m'a permis de découvrir en avant-première le nouveau roman de cet auteur. « La vie qui m'attendait » est un coup de cœur ! Il sera disponible en librairie dès le 6 mars 2019, aux éditions Calmann Lévy.
RÉSUMÉ
« Ma petite Romane, on se connaît depuis longtemps, il faut que je vous dise : je vous ai vue sortir en larmes du bureau de ce pneumologue à Marseille. Pourquoi vous cachiez-vous sous une perruque rousse ? »
Romane, 39 ans, regarde avec incrédulité la vieille dame qui vient de lui parler. Jamais Romane n'a mis les pieds à Marseille. Mais un élément l'intrigue, car il résonne étrangement avec un détail connu de Romane seule : sa véritable couleur de cheveux est un roux flamboyant, qu'elle déteste et masque depuis l'adolescence sous un classique châtain.
Qui était à Marseille ?
Troublée par l'impression que ce mystère répond au vide qu'elle ressent depuis toujours, Romane décide de partir à la recherche de cette autre elle-même. En cheminant vers la vérité, elle se lance à corps perdu dans un étonnant voyage entre rires et douleurs.
CE QUE J'EN AI PENSÉ
Ouvrir un roman avec le sourire et le refermer les larmes aux yeux, c'est une expérience possible avec les romans de Julien Sandrel ! « La vie qui m'attendait » est prenant, si bien que lorsque nous l'ouvrons, nous avons un mal fou à le refermer. La plume de l'auteur est toujours autant empreinte d'émotion et lumineuse. Les personnages sont attachants, nous n'avons pas envie de les lâcher au fil des chapitres. La vie (et ses surprises) est plus que tout à l'honneur dans cette fabuleuse histoire.
« La vie qui m'attendait », c'est avant tout la rencontre avec Romane, une jeune femme de 39 ans, médecin généraliste et un brin hypocondriaque. Un comble, me direz-vous ! Elle mène une vie tranquille, ne voyage pas (par peur), est célibataire et reste très proche de son père. Mais un jour, son existence va basculer... Une consultation avec une patiente va la bouleverser.
« Elle me sourit. Elle me sourit et pleure en même temps. C'est terrible, c'est beau, incroyablement fort. J'ai beaucoup de mal à respirer correctement mais je m'en moque. » - page 57
Romane va rapidement devoir faire face à ses angoisses et phobies pour mener l'enquête, pour découvrir sa véritable identité, pour lever le voile sur ce secret qui la hante tant. D'une vie tranquille, la jeune femme va passer à une vie à 100 à l'heure le temps de quelques jours. Des rencontres, elle va en faire. Et celles-ci vont être déterminantes pour elle. Les zones d'ombre vont s'éclaircir peu à peu.
« - Tu sais, Romane, je pense que notre rencontre, aujourd'hui, à ce moment de ma vie... c'est un signe du destin.- Tu veux dire... comme une force inexplicable venue des confins de l'Univers ? » - page 90
Ce roman est un vrai coup de cœur ! Les chapitres ont l'avantage d'être courts et très entraînants. En tant que lecteur, il nous est impossible de refermer « La vie qui m'attendait ». Les plus gourmands le dévoreront facilement en un week-end. Les passages épistolaires sont indispensables. Ils nous éclairent de façon efficace. La fin de cette histoire est touchante, émouvante, incroyable et inattendue. Nous remarquons l'évolution de Romane sur tous les plans. Sa quête vers le bonheur et son attache aux liens familiaux m'ont bouleversée.
« Un pont, c'est un concentré de vie. Il y a tout, dans un pont. La possibilité de choisir un chemin ou son exact opposé, le tumulte de la vie humaine bien sûr, et à quelques mètres en dessous, la puissance de la nature, le fleuve qui peut nous emmener plus loin encore. Ailleurs. Sur un pont, il y a la mort, aussi. Le pont, c'est l'appel du vide. Pour le meilleur, comme pour le pire. Un pont, c'est vertigineux, mystérieux, infiniment précieux. » - page 203
Je tiens à remercier chaleureusement Julien Sandrel et les éditions Calmann Lévy pour leur confiance !
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