J'ai eu la chance de recevoir « Le jour où Maman m'a présenté Shakespeare » de Julien Aranda. Un grand merci à l'auteur et aux éditions Eyrolles ! Je suis ravie de vous présenter une lecture qui m'a pleinement conquise...
RÉSUMÉ
Quand on a 10 ans, pas de papa mais une mère amoureuse de Shakespeare et que l'on s'attend à voir débarquer les huissiers d'un jour à l'autre, la vie n'est pas simple. Elle, comédienne de théâtre passionnée, fascine son fils qui découvre le monde et ses paradoxes avec toute la poésie de l'enfance. Avec leur voisine Sabrina, caissière de son état, et les comédiens Max, Lulu et Rita, ils forment une famille de cœur, aussi prompte à se fâcher qu'à se réconcilier.
Mais, un jour, la réalité des choses rattrape la joyeuse équipe. Et le petit garçon est séparé de sa mère. Comment, dès lors, avancer vers ses rêves ? En comprenant que, peut-être, l'essentiel n'est pas l'objectif, mais le chemin parcouru... Sur fond de crise des subprimes, Julien Aranda nous raconte la trajectoire enchantée d'une troupe de théâtre inoubliable.
CE QUE J'EN AI PENSÉ
« Le jour où Maman m'a présenté Shakespeare », c'est tout d'abord une magnifique rencontre avec une farandole de personnages tous aussi attachants les uns que les autres. Une maman et actrice passionnée (accessoirement folle amoureuse de Shakespeare et inconditionnelle de Georges Brassens), une caissière de supermarché au bord du burn-out, un voisin peu patient et un brin ronchon ainsi qu'une bande d'amis incroyable font partie des protagonistes phares de ce roman.
Je vais maintenant vous parler du narrateur... Celui-ci n'est âgé que de 10 ans, et pourtant, il se montre d'une immense maturité au fil des chapitres. Sa façon de parler m'a vraiment fait penser au personnage de Lily, dans le roman de Virginie Grimaldi « Il est grand temps de rallumer les étoiles ». L'humour est toujours au rendez-vous avec ses expressions détournées : les forces de l'ordre deviennent alors les forces du désordre, Pôle Emploi se transforme en un certain Paul Emploi, l'huissier de justice est un huissier d'injustice, la télé-réalité n'est autre que de la télédébilité...
Le jeune garçon n'a pas de papa et vit avec sa Maman adorée. Ces deux-là mènent une existence paisible malgré les soucis financiers qui pointent le bout de leur nez. Le théâtre anime leur quotidien puisque la Maman évolue au cœur d'une joyeuse troupe soudée. Mais l''arrivée d'huissiers de justice va faire basculer leur existence et chambouler tout un pan de leur vie. C'est alors que la fameuse réalité des choses fait son entrée en grande pompe. Croire en ses rêves, même les plus fous, va être le leitmotiv de notre belle équipe.
Ce merveilleux roman m'a fait passer par toutes les émotions. J'ai souri, beaucoup ri. Mais j'ai aussi versé quelques larmes. La plume de Julien Aranda est fluide et emplie de justesse. De nombreux thèmes sont développés. Les choix de vie, l'amour, l'amitié, les relations familiales, la violence, le harcèlement scolaire et la pression sociale en font partie. L'art sous toutes ses formes anime cette jolie histoire. Du théâtre à la chanson (avec ce bon vieux Georges), nous nous laissons bercer avec douceur au fil des pages. Chaque lecteur se sent concerné par cette histoire fraîche, universelle et, finalement, pleine de vie.
Une fois de plus, je tiens à remercier chaleureusement Julien Aranda et les éditions Eyrolles pour l'envoi de l'ouvrage « Le jour où Maman m'a présenté Shakespeare ». L'avez-vous déjà lu ? Si ce n'est pas encore le cas, un conseil : foncez !
Je vais maintenant vous parler du narrateur... Celui-ci n'est âgé que de 10 ans, et pourtant, il se montre d'une immense maturité au fil des chapitres. Sa façon de parler m'a vraiment fait penser au personnage de Lily, dans le roman de Virginie Grimaldi « Il est grand temps de rallumer les étoiles ». L'humour est toujours au rendez-vous avec ses expressions détournées : les forces de l'ordre deviennent alors les forces du désordre, Pôle Emploi se transforme en un certain Paul Emploi, l'huissier de justice est un huissier d'injustice, la télé-réalité n'est autre que de la télédébilité...
«... dans la vie, il faut toujours avoir sa propre expérience pour se faire une idée, parce que si on écoute trop les autres, on finit par ne plus rien faire du tout. » (page 40)
Le jeune garçon n'a pas de papa et vit avec sa Maman adorée. Ces deux-là mènent une existence paisible malgré les soucis financiers qui pointent le bout de leur nez. Le théâtre anime leur quotidien puisque la Maman évolue au cœur d'une joyeuse troupe soudée. Mais l''arrivée d'huissiers de justice va faire basculer leur existence et chambouler tout un pan de leur vie. C'est alors que la fameuse réalité des choses fait son entrée en grande pompe. Croire en ses rêves, même les plus fous, va être le leitmotiv de notre belle équipe.
Ce merveilleux roman m'a fait passer par toutes les émotions. J'ai souri, beaucoup ri. Mais j'ai aussi versé quelques larmes. La plume de Julien Aranda est fluide et emplie de justesse. De nombreux thèmes sont développés. Les choix de vie, l'amour, l'amitié, les relations familiales, la violence, le harcèlement scolaire et la pression sociale en font partie. L'art sous toutes ses formes anime cette jolie histoire. Du théâtre à la chanson (avec ce bon vieux Georges), nous nous laissons bercer avec douceur au fil des pages. Chaque lecteur se sent concerné par cette histoire fraîche, universelle et, finalement, pleine de vie.
«... j'ai repensé à la phrase de Tata Myriam qui disait que "le temps, c'est de l'argent. Je me suis dit qu'elle avait tort. Moi, j'aurais plutôt dit que le temps, c'est de l'espoir, tout simplement. » (page 56)
Une fois de plus, je tiens à remercier chaleureusement Julien Aranda et les éditions Eyrolles pour l'envoi de l'ouvrage « Le jour où Maman m'a présenté Shakespeare ». L'avez-vous déjà lu ? Si ce n'est pas encore le cas, un conseil : foncez !
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